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 We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3

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Blum Dawkins

Blum Dawkins


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MessageSujet: We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3   We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3 EmptyMer 27 Oct - 18:28

    Je ne saurais dire depuis combien de temps je suis éveillée, à attendre que le réveil sonne pour que mon petit ami se lève et pour qu'on puisse commencer notre journée. Je pourrais, bien évidemment, sortir du lit pour prendre de l'avance, ou bien même jouer la petite amie parfaite en préparant un déjeuner copieux à mon amoureux, et pourtant je préfère rester, à moitié couchée, le ventre dénudé et mes doigts parcourant avec curiosité le contour de mon nombril. Un bébé grandit en moi et j'ai l'impression qu'il s'agit de poupée russe, moi qui me considère encore comme une enfant. Un bébé dans un bébé, ni plus ni moins.

    Pourtant, je ne peux l'effacer, ce sourire, qui se pointe au bout de mon visage. Et je ne peux imaginer une seule seconde abandonner le fœtus, alors qu'il est en moi depuis maintenant un mois. Et qu'importe l'avis de Lewis, qu'importe qu'on se déchire, ce bébé est le mien. Et ce bébé va vivre.

    Je regarde rapidement le réveil et il m'indique que Lewis a encore cinq minutes de sommeil. Mes yeux se posent sur celui que j'aime et je ne peux m'empêcher de rire légèrement en le voyant, la bouche à moitié ouverte, endormi sur le ventre et en tenant fermement son coussin comme s'il avait cette peur qu'il s'envole. Il semble si serein, et si insouciant, et j'ai cette peur soudaine que tout ceci disparaisse quand il apprendra qu'il va être papa.

    Et je ne sais ce qui me prend, mais je me pose sur les fesses de Lewis tandis que mes mains caressent amoureusement son dos. Je dépose un léger baiser sur sa nuque découverte et je n'ai le droit qu'en réponse à un grommellement de sa part, qui me fait une nouvelle fois sourire. « Tu vas être papa, Lewis. » Je regrette immédiatement mes mots et je perds ma tranquillité en espérant qu'il n'ait rien entendu. Un temps. Deux temps. Un ange passe, et mon cœur recommence à battre régulièrement. Je me lève finalement, je veux oublier mon erreur, je me prépare, et je n'ai qu'une hâte, c'est que cette journée se termine.

    Tic, tac. Dix-huit heures, l'horloge sonne enfin la fin de la journée et je suis la première à quitter mon bureau, en faisant brièvement mes aurevoirs à mes collègues. Enfilant mon casque, je monte sur mon scooter afin de regagner ma maison, avec plaisir et bonheur. Je ne suis jamais parvenue à obtenir mon permis de conduire, et au bout de la cinquième fois, mon moniteur a déclaré que « certaines personnes sont faites pour conduire, d'autres non, et vous, vous faites simplement parties de la deuxième catégorie ». Je me rappelle encore le rire de Lewis lorsque je lui ai répété mot pour mot ce qu'il avait osé dire, pensant sûrement qu'il avait raison. Je me souviens aussi lorsqu'il m'a acheté un scooter rose avec un casque assorti à cette couleur que je déteste au plus haut point: lorsque je suis montée dessus pour la première fois, il a encore une fois ri, en s'exclamant qu'il avait la sensation d'offrir ceci à son enfant pour ses quinze ans tant j'étais maladroite.

    La nostalgie m'envahit, et je sens que mon cœur se serre au point de me faire mal, au point de croire que je fais mourir, ici, en plein milieu de la route, sur mon scooter rose barbie. J'aimerais croire qu'il y a une formule magique, pour pouvoir retourner dans le passé et faire en sorte d'y rester pour l'éternité. Ce moment où disputes et larmes étaient loin de nous, ce moment où doute et cris n'avaient pas sa place.

    Et puis je change de direction, au lieu de continuer tout droit je me dirige vers ma maison, je vais vers celle de Muse. Elle est là, dans son jardin, à lire sur son banc un livre. Immédiatement, je souris, parce qu'elle est pour moi ce petit rayon de soleil, celle qui m'a tant apportée. Avoir été loin d'elle était une torture, c'est pourquoi depuis mon retour je profite de chaque instant d'elle, ayant peur que ceci ait une fin. Sans hésitations, je m'arrête près d'elle et absorbée par sa lecture, elle ne remarque pas ma présence. En m'asseyant près d'elle, je prends sa main tandis que je l'embrasse sur la joue.

    « Alors comme ça on ne remarque pas la présence de sa petite sœur favorite? » dis-je sur le ton de l'humour, désirant lui faire décrocher un sourire.
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Muse Dawkins

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MessageSujet: Re: We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3   We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3 EmptyJeu 28 Oct - 17:42

    Maudite sonnerie. Je sursaute dans mon lit et je me cogne la tête contre ma table de nuit, il faut vraiment que je pense à réaménager un peu mon espace de vie. Aïe, ça fait vraiment mal. Je me lève en clignant des yeux, le cerveau encore embrumé par le sommeil qui viens juste de s'enfuir à cause du bruit de ma sonnette. C'est mon jour de repos et il faut que quelqu'un vienne me réveiller à l'aurore, même s'il est près de neuf heures et demi. Pestant, j'ouvre la porte et un petit sourire me viens sur mes lèvres quand je reconnaît la personne. Que cela fait du bien de la voir. Je m'approche et la prends dans mes bras, me fichant bien des voisins qui peuvent nous espionner à travers leurs fenêtres. Grâce à son étreinte, je me sens protéger de tout et j'ai l'impression de redevenir la petite fille que j'étais avant. Que ce temps me semble loin et tellement plus simple. Ah, que j'aimerais remonter le temps. Une petite bourrasque de vent me rappelle à l'ordre et je l'invite à rentrer pour prendre une boisson chaude. Elle me dit qu'il faut qu'on parle. Je suis sceptique et mon cœur bat à cent kilomètres heures. Serait-elle au courant de quelque chose ? Si c'est le cas, je suis morte et je sais qu'elle ne me le pardonnera jamais. Je soupire doucement en prenant conscience que je commence à être paranoïaque, si elle avait été au courant, c'est avec une gifle qu'elle m'aurait saluer. On s'installe et je dépose une tasse devant elle.

    - Tu ne devrais pas boire de café, ce n'est pas bon pour le bébé.
    - Je sais maman, c'est pour cela que je prends du décaféiné.

    Son regard est tendre, je sais qu'elle est heureuse de la perspective de devenir grand-mère dans quelques mois. Enfin, elle ne le sera certainement plus vraiment quand elle apprendra que le père n'est autre que le petit-ami de Blum. Ah, que ça va être dure quand je me retrouverais seule. Le pire n'étant pas là, mais venant du fait que les deux femmes ayant une place si particulière dans mon cœur me tourneront tout simplement le dos. Je l'aurais toutefois mérité. Elle me parle du fait qu'elle a retrouver mon vieux lit en bois dans le grenier et que mon père a décidé de le retaper pour que je puisse le récupérer. Les larmes me viennent tout de suite aux yeux et elle me dit que je suis beaucoup trop émotive. C'est le cas, mais un petit rire passe mes lèvres quand j'imagine mon père en train de bricoler. On ne peut pas vraiment dire que cela est une passion pour lui, rien que monter une étagère peu lui prendre une bonne partie de la journée. Pourtant, je suis touchée qu'il fasse cela pour moi et pour mon futur enfant. Je ne vois pas le temps passer et alors que midi sonne, ma mère m'annonce qu'elle doit rentrer et passer rapidement voir Blum, si cette dernière rentre manger chez elle. Un dernier baiser et la voilà reparti. Si je suis une aussi bonne maman qu'elle, alors, j'en serais plus qu'heureuse. Elle a toujours été là pour nous, dans les bons comme dans les mauvais moments. Plus merveilleuse qu'elle, je ne pense pas que cela puisse exister.

    Je passe le reste de ma journée à ranger un peu la maison, à faire un peu de ménage au cas où j'aurais une autre visite. Mais, personne ne pointe le bout de son nez et cela me laisse le temps de réfléchir au fait que ma vie a complètement été bouleverser ces dernières semaines, voir cette dernière année. Depuis que Blum est revenu et que Lewis a fait son entrée dans ma vie. J'étais tellement heureuse quand elle m'a annoncer son retour, le duo de choc allait être à nouveau reconstituer et j'allais pouvoir enfin rencontrer celui qui avait voler le cœur de ma sœur. Au début, j'avais cru que je serais jalouse de lui, après tout il me volais ma petite sœur et je ne pourrais plus passer autant de temps avec elle. Mais cela a été tout le contraire. On s'est tout de suite bien entendu, un peu trop peut être et je n'ai pas pu m'empêcher de commencer à ressentir quelque chose pour lui. De l'amour ? Je ne sais pas du tout, en tout cas, il y a une certaine attirance. Il est bel homme et de plus nous avons deux passions en commun, les enfants et l'enseignement. Un peu comme moi, mais au masculin. J'aurais du résister, mais on m'a toujours dit que je n'avais aucun résistance et que je pouvais souvent me montrer faible. Aujourd'hui, je ferais n'importe quoi pour oublier cette histoire et passer a autre chose. Le bonheur de Blum passe réellement avant le mien. Son sourire est le plus beau des rayons de soleil de cette planète.

    - Pitzi, minet, où est-ce que tu est ?

    Je sors de le jardin et je suis surpris par la douceur de cette fin de journée. Mon chat est tranquillement en train de se prélasser sur l'une des chaises longues qui traînent dans mon petit jardin. Dans la maison j'attrape mon gilet ainsi qu'un petit carnet dans le lequel j'ai souvent, encore aujourd'hui, retranscrit des moments important de mon existence. Il y a de tout dedans, des articles de journaux, des photos ainsi que des mots de mes amis de lycée. C'est triste de dire que j'ai perdu le contact avec la plupart d'entre eux. Je m'installe sur mon banc en bois et je relis quelques passages qui me tirent pour la plupart des sourires et des éclairs de souvenirs que j'avais oublier. C'est étrange comme par moment on arrive à occulter, a ranger certains événements dans un coin de notre mémoire jusqu'à les oublier. Mon regard se pose sur le passage qui parle de mon bal de fin d'année, un grand moment de ma vie quand une main attrape la mienne et que des lèvres se posent sur ma joue. Je sursaute avant que je ne reconnaisse la voix.

    - Alors comme ça on ne remarque pas la présence de sa petite sœur favorite?

    Un sourire se pose sur mes lèvres avant que je ne laisse mon carnet sur mon banc et que je me tourne vers ma petite sœur. Elle est rayonnante en ce moment, même si je vois bien dans son regard que quelque chose ne va pas, je la connaît tellement bien.

    - Excuse-moi, mais quand on replonge dans les souvenirs, on a souvent du mal à refaire surface. Je suis vraiment contente de te voir, mais qu'est-ce que tu fait là ?
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Blum Dawkins

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MessageSujet: Re: We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3   We're one, but we're not the same, we get to carry each other. - muse <3 EmptyVen 29 Oct - 1:24

    Je ne saurai décrire la relation que j'entretiens avec ma sœur, je ne saurai mettre des mots précis sur ce que je ressens. Elle a toujours été là pour moi, et ce depuis que je suis née, même si plus jeune je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la jalousie envers elle. En effet, elle a toujours tout réussi, elle a toujours été un modèle à suivre, elle a toujours été la fierté de la famille. Je ne dis pas que mes parents étaient ingrats à mon égard, je remarque juste que le fait d'être la seconde n'est pas tout le temps un avantage, parce qu'il faut toujours faire aussi mieux que la première. Heureusement, je me suis toujours très bien entendue avec Muse, un amour entre sœurs incomparable, enviable, parfait.

    Elle a toujours été cette personne derrière moi, à vouloir que je donne le meilleur de moi-même, à me motiver pour trouver ma voie. Ses sourires et ses marques d'affection étaient pour moi un réconfort incomparable. Je me souviens la nuit, lorsque j'étais prise d'insomnie, la rejoindre dans son lit. Et elle était là, à me raconter des histoires pour m'apaiser. Elle était là pour moi. Elle a toujours été là pour moi, indéniablement.

    Muse m'a toujours dit la vérité, comme je lui ai toujours dit. On ne s'est jamais rien caché, au risque de blesser l'autre, au risque de nous faire mal, on savait que nos disputes ne duraient jamais longtemps. Je me remémore d'ailleurs lorsqu'elle m'a avoué qu'elle trouvait que mon petit ami de l'époque ne me méritait pas: étant mon premier amour, je refusais de l'admettre, et pourtant, il a failli m'entraîner dans sa chute, j'ai failli à mon tour être dépendante de toutes types de drogues.

    « Excuse-moi, mais quand on replonge dans les souvenirs, on a souvent du mal à refaire surface. Je suis vraiment contente de te voir, mais qu'est-ce que tu fait là ? » dit-elle, tout en déposant son carnet sur le banc. J'hausse furtivement les épaules, et j'affirme qu'il n'y a pas d'heure pour voir sa sœur. Et puis, je me rends compte que je ne parviens pas à être totalement naturelle, qu'une question dans ma tête ne cesse de tourner, m'empêchant de penser à autre chose. Mais qui est le père Muse? Pourquoi il n'est pas avec toi à profiter de cet heureux événement? Pourtant, je n'ose pas prononcer ses mots, de peur de la froisser, qu'elle se renferme sur sa coquille et qu'elle m'en veuille. Alors je me contente de sourire, bêtement peut-être, en me confortant dans l'idée que moi non plus, je ne suis pas complètement honnête.

    Et au final, nous sommes sûrement idiotes de penser qu'on s'est toujours tout dit, parce qu'en vérité, nous avons ce petit jardin secret dans lequel personne n'a le droit de pénétrer. Je pourrai, bien évidemment, respecter sa volonté de ne pas nous dire clairement qui est le père, mais pourtant j'en suis incapable. Bouffée par la curiosité, par l'envie de savoir la vérité, je ne me retiens plus: après tout, elle est Muse et je suis Blum, rien ne peut nous séparer, et surtout pas une divergence d'opinions.

    « Écoute, il y a quelque chose qui me travaille, je ne sais pas si je dois te le dire, si j'ai raison de faire ça mais... On s'est bien promis qu'on se dirait tout non? D'accord, on était gamines quand on a fait cette promesse, mais j'y tiens. Est-ce que...Le père est au courant, pour le bébé? Car s'il n'est pas, tu dois le prévenir. Je veux dire, cet enfant, il est autant à toi qu'à lui, il mérite la vérité. »
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