Je suis arrivée depuis seulement une semaine et j'ai comme l'impression d'avoir déjà vécu ici depuis toujours. Les gens sont vraiment gentils avec moi, ils me disent bonjour et me sourit lorsque je me promène en ville. Je n'aurais jamais cru autant apprécié mon séjour ici, surtout que je n'ai encore rien trouver au sujet de ma vraie famille. J'aurais pas cru que ce serait aussi difficile que ça, mais bien entendu je n'étais pas prête de lâcher sans avoir tout essayé en mon pouvoir. Seulement une semaine et déjà plein de choses se passaient dans ma vie. J'avais déjà deux amies à mon actif, Weasley & Olivia, et puis y'avait cet étalon d'homme qu'était Jayden. Il était cinq ans mon aîné, mais on s'en foutait pas mal pour l'instant, bien trop occupé à s'envoyer en l'air lorsqu'on le pouvait. J'savais à peine son nom de famille, c'était un peu habituel pour moi sauf que j'avais une envie d'en savoir plus. Enfin, le plus important c'était ces satanés trous de mémoires qui ne cessaient de venir m'attaquer dans les moments les plus inopportuns. J'aurais jamais pensé croire aux choses surnaturels un jour, mais je devais avouer l'évidence; Seva se jouait de ma faiblesse. Ça me tuait, parce que je m'étais toujours cru forte. On aurait dit que l'esprit voulait me mettre dans tous les beaux draps possible, tant que je reste seule.
Ce matin j'étais partie de ma chambre d'hôtel assez tôt dans le but de prendre un café tranquillement. Je me détendis en relisant les notes que j'avais jusqu'à présent au sujet de la famille que je recherchais. Puis, une personne que je n'avais pas vu auparavant m'accosta avec un grand sourire. « Bonjour ma p'tite Ginny, j'croyais qu'on aimait pas trop le café! » Je la regarde d'un drôle d'air, toujours sans comprendre. Ce pourrait être marrant si ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait... Mais maintenant que j'y pensais j'avais cru entendre au moins deux autres personnes me saluer par ce prénom... Je ne pu rien répondre à la gentille qui me regardait, je laissais un cinq dollars sur la table et sortit en courant de ce café qui semblait m’étouffer. Était-ce un autre jeu de l'esprit qui veillait sur la ville? Je n'en comprenais pas l'explication pourtant, ça me rendait malade. Je me rendit jusqu'au port de la ville pour me donner un grand bol d'air. Je regardais le sol pour ne pas me prendre mes talons dans une des craques du quai lorsque je fonçai dans quelqu'un. Je me retournai pour m'excusai, lorsque je rencontrais le regard de quelqu'un, pas n'importe qui, mon regard! Je sursautai et laissai échapper un cri.
« Non! Seva, laissez-moi tranquille, j'en peux plus de vos petits jeux! »