Stefan Dilaurentis YOUR CALL ✈ i was born to tell you i love you
Messages : 103 Date d'inscription : 24/10/2010
Sujet: ✎ BREAK ME OUT. Ven 29 Oct - 20:53
SASKIA & STEFAN
BREAK ME OUT
La plage était l'endroit idéal pour tout le monde. Un endroit où l'on pouvait se détendre, pour les personnes âgées, où l'on pouvait bronzer, pour les jeunes femmes soucieuses de leur apparence, où l'on pouvait s'adonner à plusieurs sports, comme la nage ou le surf, pour les plus sportifs, ou bien où l'on pouvait s'amuser et construire des châteaux de sable, pour les enfants. Cette dernière catégorie m'amenait à venir à la plage très souvent. Ma fille de trois ans adorait cette endroit. Elle s'éclatait comme une folle lorsqu'elle avait du sable entre les mains. Je l'y amenais régulièrement, car j'aimais la voir sourire. Elle n'avait pas connu sa mère, qui était morte lorsqu'elle n'avait qu'un an. Elle avait passé un an avec les parents de Molly, car suite à son décès, j'avais sombré dans la dépression. Ca faisait maintenant un an que j'avais repris Giulietta chez moi, seul. Elle demandait souvent où était sa maman, pourquoi ses copains de l'école maternelle en avait une, et pas elle. Ca me faisait mal de l'entendre me poser des questions pareilles. Je voulais qu'elle ne manque de rien, je ne voulais que son bonheur. Mais je savais qu'il y aurait toujours un manque en elle. Elle grandirait sans sa maman, et ça risquerait d'être dur. Pour l'instant, elle n'a que trois ans, et ne se rend pas compte. Mais lorsqu'elle comprendra que sa mère est morte, ça la détruira, et je ne le voulais pas. C'est pour cette raison que je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour la rendre heureuse, même quelques heures. La voir sourire, c'était ma définition du bonheur. Désormais, je ne vivais que pour elle.
Après une après-midi entière à la plage, à regarder la petite jouer, nous étions rentrés, je l'avais douchée et fait manger. C'est à 21h30 que ma mère arriva pour garder Giulietta. Ce soir, il y avait une soirée sur la plage. J'aurais préféré ne pas y aller, je préférais largement m'occuper de ma fille, passer du temps avec elle. Chaque secondes étaient précieuses puisque j'en avais raté tant. Mais il n'y a que dans une petite ville comme Byron Bay que vos parents étaient au courant des fêtes de "jeunes". J'avais beau avoir 25 ans, ma mère surveillait tous mes faits et gestes. Elle m'avait appelé la veille pour me sommer d'aller à cette fête sur la plage. Elle trouvait que je mettais ma vie entre parenthèses pour ma fille, et que c'est ce qui me mènerait à la folie. J'étais donc contraint d'y aller, et comme j'avais décidé d'y aller au dernier moment, je n'avais aucun rencard. Je n'avais pas fait d'efforts vestimentaires - une chemise et un jean, ainsi qu'une paire de converses -, et ma mère ne manqua pas de me le faire remarquer. Elle me jeta dehors, refusant que je reste une seule minute de plus dans mon propre chez-moi, puisque je traînais, encore une fois. Après avoir embrassé ma fille, je fus donc dehors en deux secondes grâce au fameux coup de pied de la mère Dilaurentis.
La plage était bondée lorsque j'y arrivais. Un énorme feu de camp était placé au milieu, des personnes se baignaient, d'autres dansaient pendant que d'autres buvaient. J'avançais de quelques pas, un peu perdu au milieu de cette foule. Soudain, une chevelure brune attira mon regard. Un gobelet rouge à la main, parlant à trois hommes, ce ne fut pas difficile de la reconnaître. J'esquissais un sourire et m'approchais d'elle, dans son dos. Les trois hommes me regardèrent, mais je ne sentis pas le regard de Saskia, qui devait essayer de deviner l'identité de l'homme qui venait d'entourer sa taille de son bras. « Puis-je vous l'emprunter ? » Je ne leur laissais pas le temps de répondre que je la fis se retourner sur elle-même pour partir dans la direction opposée. Je n'ajoutais rien une fois que nous fûmes loin des trois hommes, attendant une quelconque réaction de sa part.
Saskia-O. Davenport POSSESSED GIRL ϟ trying to be a part of you
« Tu pourrais au moins me donner leur nom merde! » J’hurlais comme une déterrée dans ma chambre d’hôtel à huit heures le matin, certains devaient avoir envie de m’étrangler. Sauf que ce n’était peu vous définir la haine qui s’éprenait de moi alors que je parlais avec mon père au téléphone. Mes parents s’étaient mis dans la tête que si je ne retrouvais pas mes parents biologiques de sitôt, je retournerais sous leurs jupes dans le temps de le dire. Sauf que ce qu’ils ne comprenaient pas c’était qu’ils faisaient tout en leur pouvoir pour qu’une haine sans nom se développe en moi. Pour que je revienne le plus vite chez eux, ils ne devaient me donner aucun renseignements pour m’aider donc, alors c’était ça qui me mettait le plus en rogne. Ils m’auraient donné l’aide que je demandais, je serais bien sur revenue les voir après quelques temps passé à connaître mes parents biologiques. Après tout, ils n’étaient pas mes vrais parents dans mon cœur alors il était certain que je serais retournée auprès des miens. Mais maintenant? Plus rien, je ne savais même pas si tout ce que j’avais vécu avec eux avait été vrai depuis toutes ses années. Ça me dégoutait et ça me faisait d’autant plus suer parce que j’avais vraiment de la difficulté à retrouver les traces de mes origines. Surtout dans ce monde de toqué qui n’arrêtaient pas de me prendre pour quelqu’un d’autre!
Après plusieurs minutes de gueulade, je décidai de laisser tomber et raccrochai au nez à mon père. Épuisée, je m’assis sur le lit merdique de ma chambre d’hôtel et enfouis mon visage dans mes mains. J’étais du genre persévérant, mais je ne savais pas trop pourquoi, toute cette histoire me vidait plus que jamais. J’avais besoin d’un remontant et à vrai dire je croyais bien que c’était ma chance pour ce soir. J’avais entendu dire des jeunes qu’il y avait une soirée ce soir à la plage. Dans une petite ville, on entend pleins de choses alors je voulais sauter sur l’occasion. En plus, ça me permettrait de rencontrer des nouvelles personnes. Je m’habillais d’un simple jeans et d’un tube coquet, en passant quelques petites minutes devant la coiffeuse pour me remettre sur les planches. Heureuse du résultat – je n’étais pas du genre à me mettre une tonne de maquillage – je pris mon manteau de cuir et mon sac à main en sortant de ma chambre.
L’avantage de cette ville c’est qu’on est près de tout, alors j’arrivai à la plage en quinze petite minutes à marcher avec mes tongs. Il faisait plutôt bon pour cette belle nuit et je n’avais même pas besoin de mon manteau finalement. Je le fourrai dans mon sac à main et lorsque je sentis les premiers grains de sables s’insinuer entre mes orteils, je soupirai d’aise. J’adorais la plage et ça me manquait puisque j’habitais en ville auparavant. Dès mon arrivée, des gens me saluèrent et m’offrir une bière. Je pris une bonne Molson et j’étais déjà entourée de quelques garçons avec qui je faisais la conversation. Ils me faisaient rire, surtout parce qu’il était clair que l’un deux voulait terminer la nuit avec moi. Je ne pouvais pas leur en vouloir, surtout que moi aussi j’en avais plutôt envie, surtout avec le grand blond qui me faisait de l’œil. Quelqu’un arriva par derrière et enserra ma taille, ce qui me fit sursauter. Je ne connaissais pas grand monde encore alors je me demandais qui se permettait une telle intrusion. « Puis-je vous l'emprunter ? » Cette voix éveilla quelque chose à l’entente de ses paroles. Je le connaissais, tellement émue j’avais l’impression d’avoir la tête qui tournait pendant qu’il m’emmenait à l’écart. Enfin seuls, il se retourna vers moi et je ne perdis pas une seconde pour lui sauter dans les bras. C’était impossible, pas quelqu’un que je connaissais avant mon arrivée à Byron Bay quand même? Et pas n’importe qui, Stefan, mon premier amour! Je n’avais jamais crût qu’il aurait pût autant me manquer. « Stefan! Non c’est pas vrai, pas toi! » Bien entendu mes paroles voulaient signifier le contraire de ce que je disais. J’avais l’impression que je ne l’avais pas serrer dans mes bras depuis des années, et c’était vrai!
Stefan Dilaurentis YOUR CALL ✈ i was born to tell you i love you
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Sujet: Re: ✎ BREAK ME OUT. Mar 2 Nov - 19:45
Je gardais un très bon souvenir de ma vie à Sydney. J'y avais toujours vécu, c'était ma ville natale. Ma famille était là-bas, ainsi que mes amis. J'y avais vécu les plus belles années de ma vie, j'y avais rencontré mes meilleurs amis. Et j'avais rencontré Saskia-O. Davenport. Elle avait été mon premier amour, et on oublie jamais son premier amour. J'avais découvert beaucoup de choses avec elle, notamment l'amour. C'était ma première histoire sérieuse, ma première fois aussi. Mais toute bonne chose à une fin, et notre histoire s'est finie après quelques temps. Nous nous sommes éloignés peu à peu. Je ne regrettais rien de cette histoire, mais je ne regrettais pas notre rupture non plus. Car si nous étions restés ensemble, je n'aurais jamais rencontré Molly. J'avais rencontré cette dernière quelques années après mon histoire avec Saskia. J'étais directement tombé sous son charme. Après des années d'histoire, je m'étais marié avec elle. Pour moi, il n'y avait aucun doute, c'était la femme de ma vie. Elle est alors tombée enceinte, et nous avons déménagé ici, à Byron Bay, la ville de son enfance. Sydney me manquait, mais j'aimais cette ville tout de même. Je connaissais enfin l'univers complet de ma femme, et j'étais heureux. Le jour de l'accouchement fut le plus beau de ma vie. La première année de notre fille fut magique, et ça aurait pu continuer si Molly n'avait pas trouvé la mort dans un accident de voiture. J'avais sombré dans la déprime, les parents de Molly ayant alors la garde de Giulietta. Un an après, j'ai réussi à me relever, et j'ai appris à vivre avec ma fille, ainsi qu'à la connaître. Je ne sais pas comment j'aurais fais si Giulietta n'était pas là. Elle était ma raison de vivre, celle qui me donnait un but. Sans elle, je n'aurais sûrement pas trouver le courage de continuer à vivre sans Molly.
Revoir Saskia me faisait penser à tous les bons moments que l'on avait vécu ensemble. Malgré la rupture, nous étions restés en bons termes. Il n'y avait aucune haine entre nous. Certes, j'avais mis quelques temps à m'en remettre. Ne plus l'avoir du jour au lendemain, ça faisait un vide. Mais ce n'avait pas été une rupture violente, bien au contraire. Nous nous étions perdus de vue, mais nous n'avions aucune rancoeur l'un envers l'autre. Je ne me serais jamais attendu à la revoir ici, à Byron Bay. Je ne l'avais jamais recroisée à Sydney, alors comment pouvais-je me douter que je la reverrais dans une ville que je ne connaissais même pas il y a quelques années ? Elle n'était même pas au courant que je m'étais marié, que j'avais eu un enfant, et que ma femme avait trouvé la mort il y a deux ans. Je n'étais même pas sûr qu'elle sache que j'étais parti de Sydney. Cependant, ça me faisait plaisir de la revoir. Je remarquais qu'elle était toujours aussi belle. Oui, je n'étais pas peu fier d'être sortie avec elle. Beaucoup des mes potes à l'époque m'enviait, et ça faisait toujours plaisir. Lorsque je la vis, elle était de dos, mais je n'eus aucun mal à l'identifier. Je m'approchais alors d'elle, passant mon bras autour de sa taille, saluant de la tête les trois mecs avec qui elle discutait, et l'incitais à se retourner pour partir dans le sens inverse. Je l'éloignais donc du feu de camp et des personnes qui dansaient et qui parlaient avec entrain. Bien que nous étions à l'écart, nous n'étions pas totalement coupés de l'ambiance chaleureuse. « Stefan ! Non c’est pas vrai, pas toi ! » Elle se jeta dans mes bras et je lâchais un léger rire en la serrant contre moi. Je me rendis compte à quel point elle m'avait manquée, et à quel point j'aimais sa bonne humeur. « Comment ça pas moi ? Tu me vexes là... » dis-je faussement énervé quand elle me relâcha. Mais je ne tardais pas à sourire comme un idiot, incapable de jouer la comédie après tant d'années. Je la serrais à nouveau contre moi, en profitant au maximum.
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